(de Cannes Luigi Noera et Marina Pavido – Les photos sont une gracieuseté du Festival de Cannes)
Jerzy Skolimowski omaggia Robert Bresson, ma anche un’inaspettata Elisabetta d’Austria nel film Corsage presentato ad Un Certain Regard, mentre Arnaud Desplechin delude la platea
Ce ne voglia il Direttore artistico, ma iniziamo dalla selezione di Un Certain Regard
Un’inaspettata Elisabetta d’Austria – Corsage
Une inhabituelle, portrait controversé de l'impératrice Elisabeth d'Autriche (par tous appelés affectueusement Sissi) il a été présenté au Festival de Cannes 2022 - au sein de la rubrique Un Certain Regard. Le long métrage en question est Corsage, dernier effort de la réalisatrice autrichienne Marie Kreutzer, mettant en vedette le célèbre (Elle est TRES BONNE) Vicky Krieps. Elisabeth d'Autriche est, à cette occasion particulière, une femme fragile, Humain, ossessionata dalla cura del corpo e dal passare del tempo, che ci viene mostrata in tutta la sua umanità.
Tutto ha inizio alla vigilia del suo quarantesimo compleanno, nel dicembre 1877. Elisabetta vive insieme a suo marito, l’Imperatore Francesco Giuseppe (Florian Teichtmeister), e ai figli Rudolph (Aaron Friezs) e Maria Valeria. Il rapporto con il coniuge si è ormai raffreddato e il desiderio di scappare via lontano è sempre molto forte.
In Corsage, donc, Marie Kreutzer si è completamente affidata alla sua protagonista, regalandoci intensi primi piani e dettagli di mani che stringono corsetti, sfrenate corse a cavallo e momenti di relax nelle sale del palazzo. Allo stesso modo, durante il film ci vengono mostrati i lati più controversi dell’Imperatrice tramite un crudo realismo, ulteriormente accentuato da ambienti sfarzosi e decadenti allo stesso tempo e da momenti in cui vediamo la protagonista disperarsi per la morte del suo cavallo, fare le boccacce al medico (nel momento in cui questi le dice che a quarant’anni era ormai considerata anziana e farsi iniettare questa “nuova medicina”, l’eroina, all’epoca considerata una medicina in grado di porre fine a ogni qualsivoglia tormento interiore senza correre alcun rischio per la salute.
Et ainsi, in Corsage, i costumi e le scenografie si contrappongono fortemente alle musiche pop, ricordando quasi l’approccio adottato da Sofia Coppola in Marie Antoinette (2006). Dans ce cas,, mais, Marie Kreutzer ha optato per una messa in scena più classica, focalizzando la sua attenzione esclusivamente sulla sua protagonista e rendendo questo suo importante film un lungometraggio coraggioso e mai eccessivo o gratuito.
Info su Corsage son Cinema Austriaco
Dalla Selezione principale segnaliamo Lo sfruttamento degli animali e un omaggio al grande Robert Bresson – EO
Au Hasard Balthazar, direct 1966 du grand Robert Bresson est l'un des chefs-d'œuvre incontestés de l'histoire du cinéma, sans crainte d'exagération. Plusieurs attentes, donc, a suscité la présence en compétition à la 75e édition du Festival de Cannes d'EO, dernier effort du cinéaste Jerzy Skolimowski, qui - toujours grand admirateur du film de Bresson - voulait, juste, créer une sorte de remake / hommage.
HE, donc, est un âne qui fait partie d'un petit cirque de province et qui est soigné et choyé par une fille qui se produit habituellement avec lui. Un jour l'âne est vendu, parviendra à s'échapper et entamera une longue, très long voyage dans les zones les plus reculées d'Europe orientale et méridionale, dans lequel, à travers des flashbacks continus, il continuera à se souvenir des moments heureux passés avec son ami, rêvant de pouvoir revenir, un jour, d'elle.
EO è una tagliente denuncia nei confronti dello sfruttamento degli animali (comme le montre explicitement une scène dans laquelle des manifestants protestent contre les acteurs du commerce de bétail), mais aussi un long métrage visuellement attrayant, qui s'écarte sagement de ce que Bresson a réalisé et qui, à travers un langage qui lui est propre, lui rend hommage honnêtement et sincèrement.
La section dédiée à Tizza Covi et Rainer Frimmel, Jerzy Skolimowski a créé une combinaison intéressante de réel et onirique, entre narration linéaire et expérimentalisme, dans lequel les couleurs virées au rouge transmettent dès le début un sentiment de mort troublant et dans lequel un commentaire musical précis donne à l'ensemble un rythme palpitant. Tout nous est montré exclusivement du point de vue de l'âne (fréquent, aussi, est l'utilisation du subjectif), avec lui nous aussi nous nous sentons confus, déconcerté, terrifié.
EO è un urlo di dolore, le rêve d'un passé heureux, l'espoir d'un avenir meilleur qui ne semblerait jamais se réaliser. Un long métrage douloureux et douloureux, dans lequel se révèle une approche metteur en scène en plein style skolimowskien, en même temps, obséquieusement conscient de qui pour Skolimowski lui-même était un modèle fondamental.
Invece una grande delusione per Un burrascoso rapporto tra fratello e sorella in un importante dramma famigliare – Frère et Soeur
Grosse déception, en compétition à la 75e édition du Festival de Cannes, Frère et Soeur, ultimo lungometraggio del celebre cineasta francese . Déjà, pouquoi, de facto, dans la mise en scène d'une relation controversée et problématique entre frère et sœur qui se retrouvent à partager un important drame familial, il regista ha più e più volte perso il filo del discorso, lasciando che l’intero lungometraggio finisse per accartocciarsi su sé stesso, perdendo pericolosamente di credibilità. Mais allons-y pas à pas.
Alice (impersonata da Marion Cotillard) e Louis (Melvil Poupaud) non si parlano da quasi vent’anni e si odiano profondamente. Un giorno i loro genitori hanno un drammatico incidente d’auto e finiscono in ospedale rischiando seriamente la vita. Sarà impossibile, in quel caso, non incontrarsi. Riusciranno in qualche modo a raggiungere una sorta di “tregua”?
Alice è un’attrice di successo, Louis uno stimato scrittore. Due forti personalità, due ego importanti e un odio latente che ha impiegato diversi anni a esplodere in tutta la sua potenza. La situazione di partenza potrebbe dar adito indubbiamente a risvolti e situazioni interessanti. péché, mais, che nessuno degli obiettivi che Desplechin si era prefissato viene raggiunto. Entrambi i protagonisti sono costantemente sopra le righe, fastidiosamente innaturali, al punto che lo spettatore non riesce a empatizzare con loro nemmeno nei momenti in cui dovrebbero mostrare qualche, seppur debole, barlume di umanità.
Allo stesso modo, una sceneggiatura che fa acqua da tutte le parti e che fa sì che tutto si risolva in modo talmente semplice e banale da non risultare addirittura credibile contribuisce a rendere il presente Frère et Soeur un pastiche di elementi e personaggi che ora vorrebbero rimandare a grandi classici del passato (su tutti, Eva contro Eva, per quanto riguarda la figura dell’ammiratrice di Alice), ora si ritrovano in situazioni improbabili (par exemple, a fare i missionari in Africa) in modo del tutto fuori contesto.
Le motivazioni che muovono i protagonisti sono deboli, le scene che sfiorano addirittura il grottesco involontario, en même temps, sono molte più di quanto si possa pensare. Frère et Soeur fa praticamente acqua da tutte le parti, penalizzando addirittura le performance dell’intero cast. la première, grande delusione di questo Festival di Cannes 2022.
Lo sguardo sulla Settimana della Critica ci offre due film nei quali cogliamo la vita apparentemente tranquilla di un falegname e una bambina divenuta adulta prima del tempo – The Woodcutter Story e Love according to Dalva
Avec un focus varié et coloré sur des réalisateurs qui pour la première fois ont décidé de passer derrière la caméra, la Semaine de la Critique di questa 75° edizione del Festival di Cannes sta offrendo al pubblico della Croisette delle vere e proprie perle. À cet égard,, due lungometraggi particolarmente degni di nota – molto diversi l’uno dall’altro per approccio e tematiche – sono The Woodcutter Story, diretto dal finlandese Mikko Myllylahti e Love according to Dalva, réalisé par la cinéaste belge Emmanuelle Nicot.
In The Woodcutter Story, donc, l'histoire mise en scène est celle du charpentier Pepe, un homme serein et calme qui semble ne rien demander à la vie, sinon passer des journées tranquilles dans son petit village avec sa famille. Son calme intérieur ne semble pas vaciller même lorsqu'une série de malheurs s'abat sur sa vie, bouleversant complètement tout équilibre préétabli.
Quel est, donc, le sens de la vie? Avec un humour noir subtil et raffiné - typique du cinéma scandinave - le réalisateur a créé un petit long métrage précieux qui, s'appuyant fortement sur ce qui a été réalisé dans le passé (avec des références explicites aux films qui ont fait l'histoire du cinéma) réussit, en même temps, trouver un langage qui lui soit propre et nous donner un protagoniste (joué par l'excellent Jarkko Lahti) que nous n'oublierons pas facilement.
D'une toute autre empreinte, plutôt, è il delicato Love according to Dalva, première oeuvre d'Emmanuelle Nicot. Qui, en fait, l'histoire du jeune Dalva est mise en scène, juste, kidnappée par son père alors qu'elle était encore enfant et forcée par l'homme à devenir prématurément adulte et à subir une série d'abus presque tout à fait naturels pour elle.
Particulièrement remarquable, à cet égard, est le chemin de croissance complexe du protagoniste (un magnétique Zelda Samson), arrivée dans un centre d'accueil pour enfants en difficulté en plein syndrome de Stockholm, mais, merci aussi à l'aide de certains de ses amis, il comprendra ce qui est bien et ce qui est mal, apprendre à voir les choses du bon point de vue. Un long métrage extrêmement douloureux, mais aussi tendre et émouvant, qui a fait ses chevaux de bataille d'une approche réaliste et de subtils jeux de regards, révélant le talent d'un réalisateur qui, et de l'espoir, aura encore beaucoup à nous offrir à l'avenir.
craintes de la marina